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 Notre histoire

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SeigneurRod1
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Date d'inscription : 01/05/2008

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MessageSujet: Notre histoire   Notre histoire Icon_minitimeLun 30 Juin - 15:23

Arian respira à plein nez la brise qui soufflait sur la plaine. Ses troupes, dans un parfait alignement patientaient en rangs serrés. Le soleil était à son zénith. Pourtant, quelque chose, une ombre présente dans l'air, masquait ses plus purs rayons. Les travestissaient en un amalgame de lumière.
Au loin, un son sourd et régulier se faisait entendre. Des tambours, de puissants tambours, qui battaient le rythme de marche d'une énorme armée. Des dizaines de milliers de créatures abjectes trépignaient en avant, portant plusieurs armes laser de mauvaises qualités, et de médiocres vibrolames rouillées.
Arian se gonfla de fierté en regardant de gauche à droite les lignes de son armée. Certes, elle était moins nombreuse... Mais ses soldats étaient des professionnels de métier, et son matériel haut de gamme. L'Empereur abaissa son bras en direction de ses capitaines. Ses derniers transmirent leurs ordres via des com' intégrées à leurs oreilles.
En quelques secondes, l'artillerie à plasma commença à faire feu. Le sol trembla sous l'impact des tirs. D'énormes trainées vertes strièrent quelques secondes les cieux avant de retomber lourdement en contrebas, dans les rangs des orques du Mordor...



*** Deux jours auparavant ***



La salle du trône était richement décorée. Chaque mètre de murs était orné de ciselures argentées, et le sol était en marbre. Arian, empereur d'Orleiùn, siégeait fièrement au fond de l'immense pièce. Son Premier Conseiller s'approcha de lui...

- Sire, l'émissaire est à nos portes.

- Bien, faites le rentrer.

Sur ces mots, deux hommes ouvrirent les lourdes portes d'acier. En instant, un froid glacial envahit la pièce. Les cœurs semblèrent se geler, tandis que amour et joie s'évanouissaient des esprits. Escorté par six soldats d'élite de Arian, le diplomate entra...
Il était vêtu d'un grand suaire noir déchiré, flottant à chacune de ses enjambées. Ses pieds ferrés claquaient sur le sol en marbre blanc, et imprégnaient la pierre d'une corruption grisâtre. Rapidement, l'étranger arriva à hauteur du trône. L'Empereur jaugea son interlocuteur. Ce dernier souffla dans un râle d'agonie, puis prit la parole.

- Bien le bonjour, Arian, seigneur d'Orleiùn. Mon maître vous présente ses salutations.

Sa voix était métallique et lente. Elle semblait devoir imprégner l'air environnant comme un écho éternel.

- Rapportez à votre maître mes salutations. Cependant, sachez, diplomate, que je ne tolère pas que l'on se présente devant moi à visage couvert.

L'émissaire ricana froidement.

- Je ne puis retirer mon capuchon sire. C'est l'objet de mon don maudit. Voudriez-vous écouter maintenant la sage parole de mon maître ?

- Faites donc, vite.

- Bien ! Mon maître, le Grand, vous offre l'occasion unique de faire d'Orleiùn un empire prospère dans le futur. Il se doit de rassembler autant d'alliés que possible pour faire sa guerre...

Arian se releva sur son siège.

- Quelle guerre ?

- La Grande Guerre. Celle qui déterminera qui aura sû reconnaitre mon maître comme le futur seigneur de cet univers. Alors, lorsqu'il règnera, tous ceux qui l'auront aidé connaitront gloire et richesse, quand aux autres...

- ... Quand aux autres ?

- Les autres... Ils verront leurs populations tuées et asservies. Ils verront leur monde brûler. Ils verront venir leur propre extinction... Arian, seigneur d'Orleiùn. Mon maître vous tend son bras. Il ne le fait jamais qu'une unique fois... Acceptez vous cette proposition ?

Arian jaugea le diplomate du regard. Tous ses sujets tremblaient dans la salle. Même la vaillance de ses gardes d'élite semblait s'être volatisée. L'Empereur fixa intensément l'émissaire. Ses lèvres tressaillirent en rictus.

- Non...


*** Deux jours plus tard ***



Dans un raz de marée de lumière, de chaires et de tirs, les deux armées s'abattirent l'une sur l'autre. Arian ordonna à ses chars de foncer dans la mêlée. Les puissants béhémoth de métal progressèrent dans les rangs de l'infanterie du Mordor, écrasant les fantassins par dizaines, et fauchant des rangs entiers de leurs rafales de mitrailleuses lourdes. De petits engins bruyants, conduits par des orques, foncèrent sur les tanks d'Orleiùn en tirant de petites roquettes en pagaille. La plupart s'écrasèrent dans des trainées de carburant au milieu des lignes des combattants, mais deux véhicules lourds explosèrent dans une gerbe de flammes, mortellement touchés.
Dans le ciel, des chasseurs s'affrontaient telles des nuées de moucherons. Quelques croiseurs, gros scarabées vus du sol, évoluaient lentement dans l'immensité infinie de cieux, déversant d'énormes salves d'ions aux couleurs écœurantes. Les déflagrations emplissaient le néant comme des étoiles. En bas, les soldats des deux camps s'affrontaient avec acharnement au corps à corps. Les guerriers d'Orleiùn frappaient de concert dans de parfaits mouvements, éventrant un orque à chaque coup, décapitant assurément tout ennemi trop audacieux, estoquant toutes créatures assez folles pour se trouver sur leur chemin.
Mais le nombre commença à peser. Les orques, galvanisés par le son des tambours, et par la présence à leurs cotés d'énormes créatures féroces, s'empalaient littéralement sur les lances de leurs adversaires. Ses derniers finissaient écrasés sous une montagne de cadavres, ou achevés car ils ne pouvaient plus bouger. Quelques malchanceux finirent piétinés vivants.
Arian vit que la situation semblait tourner à son désavantage. Il sonna la charge de ses gardes d'élite, qui rentrèrent en action avec une efficacité effroyable. Les rangs du Mordor commencèrent à refluer sous l'assaut devant l'Empereur et ses hommes. Le seigneur d'Orleiùn, dans un mortel ballet, prenait la vie de poignées d'ennemis entières. La victoire était à portée de main...
Mais un cri lugubre perça l'air. Les combattants levèrent les yeux. Une énorme ombre noire, garnie de crocs et de griffes, déchiqueta nombre de loyaux humains. Sur cette bête immonde se dressait fièrement un cavalier tout de ténèbres vêtu. Il tendit la main et déchaina de sombres pouvoirs. Les plus fervents vétérans d'Arian virent leurs yeux s'enflammer, leurs pupilles se liquéfiant littéralement. Une odeur âpre saisit Arian aux narines, et l'Empereur réprima un haut-le cœur. L'émissaire s'adressa à lui.

- Pauvre fou ! Osez défier la volonté de mon maître. Tu contempleras les cendres de ton monde toute une éternité.

- JAMAIS !!!!

Arian dégaina son épée, et fonça lame énergétique au poing vers son adversaire. La monture de ce dernier frappa en avant. Les puissantes mâchoires se refermèrent sur le corps du pauvre souverain, broyant ses os. Dans un dernier élan de rage et de désespoir, Arian plongea son arme dans le cou de l'immonde créature. Cette dernière grogna et lâcha l'homme, qui retomba lourdement au sol en se brisant plusieurs côtes. Un mélange de bave et de sang lui aspergea le visage. Il secoua le tête pour éclaircir sa vue.
L'ombre s'avança.

- Vois donc ta mort en face souverain sot. Sauron le Grand ne tolère pas d'être bafoué. Aujourd'hui commence la Grande Guerre.

Arian versa une larme. Ses bras ne lui répondaient plus. Autour de lui, ses hommes se débandaient, se faisant capturer ou massacrer. L'ombre s'avança.
Puis ce fut le noir complet...
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